Les bergeries de la Baisse de Malcort à Lardiers

Après une période pourrie, enfin une journée ensoleillée et chaude. Un jour férié qui, dès mon enfance, était toujours lié à de petites escapades dans la forêt.

Cette fois-ci, David nous a réservé une belle randonnée à la montagne de Lure. On a traversé le village de Lardiers en voiture, pris un chemin agricole sur la droite pour arriver enfin pas loin du gros chêne où on a garé nos voitures. Plusieurs pistes forestières partaient dans toutes les directions. On s'est arrêté pour admirer ce joli gros chêne à côté d'une bergerie réhabilitée, avant de s’engager dans le chemin qui indiquait la baisse de Malcort. Marie Noëlle qui fait ses preuves en tant qu'animatrice, a pris la relève. Elle nous a expliqué qu'après une piste dans une forêt de hêtres, on allait commencer à monter tout au long.

Enfin on est arrivé à une intersection et on a pris le chemin qui montait à droite et comme notre randonnée serait une boucle, on allait rentrer par le chemin qu'on voyait à gauche. La montée était conséquente mais quelques mètres plus haut, on s'est arrêtés pour regarder une bergerie bien entretenue en pierre sèche et avec un toit voûté avant de continuer à monter tout au long. De nouvelles pistes forestières ouvertes pour la coupe du bois s'offraient à gauche et à droite, mais nous, on est parti tout droit avant de trouver à nouveau un panneau vers la gauche qui indiquait notre destination. David nous a expliqué qu'il y a tellement de pistes forestières à la montagne de Lure que tu peux facilement te perdre.

Dorénavant, on a pris un petit sentier au flanc de la montagne qui montait et descendait doucement et qui par endroits passait dans le sous bois mais ceci était était tellement agréable et offrait un paysage panoramique tout autour. En face de nous on voyait Saumane et le sommet des Contras.

Des ruines de bergeries, des fours de charbonnières, tellement de vestiges d'une époque révolue mais témoins d'une économie et d'un autre mode de vie. Une vie organisée à une altitude de 1300 mètres, une vie à rude épreuve dans une terre qui était propice à l'élevage mais pauvre en tant que terres agricoles.

En arrivant à la baisse de Malcort, affamés après une longue marche, on s'établit au pied des ruines, sur les herbes. Le cri persistant d'un coucou était le seul bruit à entendre. Heureux de prendre un bain de soleil et en sachant que après le repas, on allait descendre doucement une piste pour retrouver nos voitures.

Merci à David pour cette jolie randonnée.

Komnini

Les photos de Jean-Pierre

Les photos de Millie

Les photos de Mireille

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