2022/10/27 Le château d'Arzeliers
Le château d'Arzeliers, vieil Eyguians (05).
Rando ZEN animée par Rolande et Jean-Pierre Lecomte.
200 m, 7.5 km, 15 participants.
15 randonneurs, dont quatre têtes nouvelles (ou presque), sous la houlette de Rolande et
Jean Pierre. Un peu de sang neuf dans le groupe, c’est tout bon !
Matinée encore un peu fraîche, mais qu’importe, les auspices sont favorables, et nous
promettent une belle journée, bien chaude pour la saison. À défaut d’être en état de défendre le
climat on en profite.
Digne, Château Arnoux, Sisteron, Laragne, Eyguians… une petite route étroite pour monter au
vieux village, et nous nous parquons tant bien que mal à la première échancrure venue. La polaire
est encore de rigueur, mais on sent bien qu’elle ne nous collera pas longtemps à la peau.
Nous effleurons au passage le vieux village en ruine avant d’attaquer un chemin botanique où
des plaques savantes nous indiquent que le chêne qu’on voit est bien un chêne, le hêtre un hêtre,
le cade un cade…Mais avec un nom en latin, ça change tout.
Un chemin montant, caillouteux, par endroits assez pentu, nous mène en peu de temps à un
superbe point de vue au centre d’un immense cirque de montagnes : à gauche, la barre calcaire de
l’Aup, bien plus impressionnante que celle des Dourbes, n’en déplaise aux dignois, car bien plus
dégagée, à droite, en toile de fond, la ligne d’un bleu brouillé des pics alpins. Entre les deux, collines,
vallons, robines, grands plans de pommiers…Un paysage apaisé, apaisant, galonné d’ors et
d’écarlates mêlés au vert sombre des sapins, dans un ciel bleu à 360 degrés. Un univers d’une
sérénité étonnante, ouvert aux beautés de l’automne sous un soleil caressant et dans un silence
impressionnant…Peut-on demander plus ?
Quelques km encore et nous arrivons aux ruines du château d’Arzeliers sur sa butte, tant bien
que mal sauvegardé en l’état par quelque association patrimoniale.
Après un repas au pied de ce que fut le donjon, retour en partie par le même chemin et visite de
l’ancien village d’Eyguians dont il ne reste plus grand-chose, hélas, si ce n’est une chapelle restaurée
et des ruines, « végétalisées », au centre d’un parc mousseux, herbeux, semi naturel, avec pelouse,
murets, arbres dorés, et tables de picnic. Un lieu d’abandon de soi, d’une douceur de rêve.
Peu avant, Jean-Pierre nous avait lâchement abandonné. Il obtint sans peine son pardon quand
nous le retrouvâmes près d’une table garnie de boissons et de gâteaux. Il s’agissait, pour Rolande et
lui de fêter dignement leur tout nouveau titre d’arrière-grands-parents. Nous avons donc bu et mangé
en trinquant à la santé du jeune James qui, probablement, n’en avait rien à cirer, mais comme on ne
lui avait pas demandé son avis…
Jacques
Catégorie : Randonnées - 4- Randos archivées-2022
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